Le Quartier St Antoine et ses Commerces

 

St Antoine faubourg populaire d’Oran, possédait deux atouts très importants
D’abord son club, le CALO, mais il est inutile de revenir là-dessus et puis ces commerces !
Aussi nous allons essayer de rappeler quelques enseignes commerciales qui ont fait honneur à notre quartier ....


 

 

 

 

 

 

ORAN - Saint - Antoine

 

Les Etablissements Tovar - Frères®

Bien entendu avant d'être frères,. il a bien fallu que les Parents TOVAR se mettent au travail. De cette union naquit trois frères et une soeur.
Les coutumes de l'époque ont fait que cette soeur fût bien mariée, et ne rentra pas dans le système. Ce qui ne l'empêcha pas de grandir dans de très bonnes dispositions et de réussir une très bonne carrière.
La légende prétend que le Papa Tovar, dont les origines Espagnoles (région d'Alicante) et pour lesquelles il avait gardé une immense nostalgie avait fait confectionner une charrette tractée par un mulet et prospectait la région pour faire connaître et apprécier les produits en provenance d'Espagne dont-il était très fier.
D'ou sa facilité pour argumenter sur ces produits dont il connaissait bien les qualités. D'abord il commença par importer des épices de toutes sortes, puis il fit un essai avec des amandes qui servaient à la fabrication de la pâtisserie et du nougat en particulier puis natif de la région d'Alicante ou ce produit a toujours eu une renommée mondiale.
Son négoce au fur et à mesure s'agrandit, puis ensuite il ajoute les huiles d'olives les jambons Serrano et que sais je encore ! Je crois avoir oublié les gargoulettes dont il fût un des premiers importateurs d'Oranie.
Son succès dépassent les limites du Département c'est dans toute l'Afrique du Nord que va se situer leurs activités qui vont devenir nombreuses et prospères.
Mais tout cela serait incomplet et surtout inconcevable si on ne parlait pas du CALO qui aura marqué la Famille TOVAR dans son ensemble.
Ce Club Sportif était pour eux, on peut le dire leur famille.
C'est beaucoup grâce à eux que ce club a pu réussir (si ce mot ne convient pas a certain qu'ils veuillent bien nous excuser) ; car le CALO faisait partie intégrante de leur famille et nous n'avons pu relire une seule page de ce Club sans .y trouver les noms des TOVAR soit comme
joueur soit comme dirigeant. Toujours là avec les couleurs Rouge et Noir dans le coeur. Aussi nous ne nous sentons pas capables de retracer leur carrière sportive car il faudrait un livre pour eux tout seuls mais nous voulons simplement relater l'extraordinaire extension des Etablissements des Frères TOVAR Négociants avec celle du Club Athlétique Liberté Oran club sportif arrivé au plus haut niveau du Foot en A.F.N.
UN GRAND HOMMAGE A CANDIDO - JOSEPH - FREDERIC TOVAR QUI ONT CONTINUE L'OEUVRE DE LEURS PARENTS .........
POUR TOUT CELA .....MERCI

PERSONNAGES AYANT MARQUE NOTRE QUARTIER 1

Saint-Antoine comme tous les autres faubourgs a possédé des personnes qui par leurs qualités morales, sportives, ou simplement professionnelles, ont marqué leur vie de tous les jours par des actes ou par de multiples actions qui resteront gravés dans toutes nos mémoires !

Par correction et pour éviter les omissions nous ne citerons personne , mais cela ne peut empêcher de nous remémorer certains faits et gestes qui auront grandement marqué notre modeste quartier.

Nous pourrions parler par exemple d'un ancien joueur du CALO gardien de but de l'équipe premiére pendant quelques saisons, mais qui ne mangeant pas a sa faim s'invitait sans autre forme dans une famille voisine de douze enfants ! '

Nous pourrions également évoquer ces médecins que nous appelions généralistes travaillant jusqu'à dix ou onze heures du soir pour soigner des indigeants qui ne pouvaient see payer le luxe d'une visite tardive mais surtout de ne pouvoir non plus s'offrir le luxe de payer les médicaments ! Oui nous avons eu des personnes qui se sont donné â fond pour les autres et sans rien attendre en retour !

Mais tout cela , nous le savons tous est le lot de la vie des pauvres gens , malgré leur désir de ne rien laisser paraître . Aussi profitons aujourd'hui à l'orée de notre vie de rendre un hommage simple mais combien fraternel...

MERCI A TOUS POUR LE BIEN QUE VOUS AVEZ BIEN VOULU FAIRE A TOUTES CES PERSONNES ET ESSAYE DE LEUR RENDRE LA VIE PLUS AGREABLE. DE PAUVRES GENS HONNETES MAIS QUI N'OUBLIENT PAS TOUTES CES BONNES ACTIONS. ENCORE MERCI A TOUS !

 


 

 

Le Plan du Quartier St Antoine - Oran
Les Ambassadeurs de Saint - Antoine .....

Paul ROBLES et ses Musiciens.

Malgré une légère infériorité sur le plan médiatique par rapport à d'autres quartiers voisins et limitrophes, Saint - Antoine, n'en possédait pas moins que les autres des représentants , grâce a des personnalités qui ont marqué notre époque.

Natif de St Antoine, PAULO pour les intimes, commença comme tous par jouer de la guitare et de l'harmonica.

Sa passion était tellement grande pour la musique, que sa famille n'hésita pas une seule seconde à se sacrifier pour lui offrir les études nécessaires et devenir Musicien . Une fois le Solfège bien assimilé, le voilà dans la grande expérience de la vie de tous les jours !

Sa progression est fulgurante et le voilà décidé à créer son propre Orchestre qu'il surnommera PAUL AND HIS BOY'S. Le succés ne tarda pas à venir, réclamé partout, dans les f"etes de village ou dans tous les quartiers de la Ville et des environs . Il participa également à l'animation des grandes salles de danse tel que: La Musique Civil, La Loge, ainsi que dans plusieurs cabarets réputés de la Région .

La qualité de ses Musiciens qu'il avait lui - même choisi et fàçonné , était certainement le garant de ses succés . Rien n'était négligé, et le goût du travail bien fait était partagé par tous Toute notre génération a profiter de leur immense talent .

Alors vous pensez - bien que nous les petits gas de ce quartier, nous étions fiers de posséder dans notre petit coin d'Oran ces Ambassadeurs qui au même titre que les joueurs du CALO nous représentaient de façon extraordinaire !

Paul ROBLES à marqué notre jeunesse et nous as permis d'avancer dans la vie, car épanouie par notre manière de vivre « a savoir celles des gens heureux et fiers d'être natif de ce beau quartier, qui nous laisse des souvenirs impérissables .

MERCI PAULO A TOI ET A TOUS TES MUSICIENS ............

La Carosserie ENKAOUA

A l'angle formé par la rue de Tlemcen / rue d'Ajaccio se trouvait un très grand atelier de Carrosserie automobile. Le propriétaire se nommait Mr ENKAOUA. Un ami et footballeur du CALO. Mr Norbert VALERO, commença son apprentissage et devint quelques années après dans cet atelier, un super ouvrier. On entendait de loin les sifflements des scies, les coups de maillets et les ronflements des ponceuses. Les ouvriers attaquaient avec vivacité et savoir les portières, les ailes, les capots avants et les malles arrières des voitures accidentées. Car à cette époque, on ne changeait pas le matériel défectueux, on le réparait. Et les voitures ressortaient de l'atelier comme neuves. Beaucoup d'ouvriers, formés chez Mr ENKAOUA, s'installèrent à leur tour et firent honneur à ce monsieur.

Quelque soit les quartiers où nous habitions ,nous savions par des appels vocaux et sonores, que les petits métiers dont nous avions tous besoin n'étaient pas très loin de chez nous Alors imaginez ! ..... et rappelez -vous ! .... ces images reprises par l'Echo de l'Oranie qui vous en diront plus que toutes les paroles que nous pourrions employer.

Est-ce que vous avez l'impression qu'en France Métropolitaine il aurait pu avoir un réparateur de vaisselle ! . Alors que nous dans ce beau quartier de St Antoine, nous n'avions pas la possibilité de changer de vaisselle et il fallait donc la faire réparer.

Enfin,vous les colons du quartier St Antoine, pleins d'argent à force de faire suer le burnous aux autres !

Ne croyez-vous pas que vous exagérez ....

Enfin arrêtons- là notre bavardage et soyons heureux et fiers d'avoir eut à notre disposition tous ces petits métiers qui nous tant rendus services .

Les Commerces Prospères

Les Etablissements DARMON Frères

Alimentation Générale. Produits Coloniaux. Gros et Demi -Gros !

A l'angle de la Rue de Tlemcen et de la Rue Denfert-Rochereau, les Frères DARMON, figures emblématiques du quartier St Antoine, possédaient un commerce de Gros et Demi - Gros en produits d'Alimentation Générale et de Denrées Coloniales qui concernaient les épiciers et autres commerçants utilisant des produits divers indispensable pour leurs négoces.

Cela permettait donc à notre quartier de connaître une affluence externe importante car bon nombre de négociants venaient des quartiers avoisinants pour passer leurs commandes.

De plus cet établissement ayant une notoriété certaine, beaucoup de représentants venus de Métropole , aller faire leurs offres de services à ces commerçants très appréciés ce qui vous pensez bien créer une animation peut ordinaire quant ont sait le goût pour l'anisette aprés 'la conclusion des commandes .

Tout cela peut paraître banal, mais nous les habitants de ce quartier populaire étions très fiers de posséder une telle enseigne qui nous amener beaucoup de monde extérieur à notre quartier.

Légumes secs , huile sucre , café , et autres produits indispensables à la vie de tous les jours y séjournaient avec abondance et une très vie active se ressentait très vite dans ce morceau de la rue de Tlemcen.

Les Frères Darmon ont été des pionniers à St Antoine et à ce titre nous nous devons de leurs tirer notre chapeau !

Comme dans toute entreprise, il y eût des hauts mais aussi des bas et vous pouvez être certains que tout cela était ressentis par toute la population de ce quartier d'ORAN. Les Frères DARMON ONT ECRIT UNE PAGE DE L'HISTOIRE DE SAINT- ANTOINE BRAVO ET MERCI ........

P.S.: Nous croyons nous rappeler qu'un des deux frères avait pour prénom Prosper.


Une Famille aux Mains d'OR.

GUARINOS, LOPEZ, PARFAIT

Des Maitres de la Haute Coiffure .

Comme dans tous les quartiers d'ORAN et d'ailleurs, Saint - Antoine possédait de ces familles qui se transmettaient leurs savoirs , jalousement gardés par leurs ancêtres !

Ce savoir était la fierté familiale et constituait un peu le patrimoine, dont ils étaient d'ailleurs très heureux et honorés . Bien entendu St Antoine n'échappait pas à la régle .

Sortie tout droit de la rue Sidi - Snoussi , du patio « las tinasse « très précisé­ment, la famille GUARINOS et consorts faisaient partie de ces professions artistiques que sont les Maîtres de la Coiffure pour Hommes et Dames !

Tout d'abord ce fût les PARFAIT qui ouvrirent leur premier salon de coiffure à la rue Deligny , angle avec la rue St André ( constatez avec nous le nombre de Saint que nous avions dans ce beau quortier ) tout près du boulevard de Mascara.

Naturellement l'école d'apprentissage de toute la famille, ne pouvait avoir que là et c'est Angèle la première qui fit ses débuts , sa grande soeur Lucie ayant préfère quant à elle prendre pour époux un Maître de cet Art : Louis LOPEZ.

Voilà donc déjà réuni ce trio de Professionnelles de la coiffure:

PARFAIT, GUARINOS, LOPEZ, un trio qui va faire parler de lui à Saint - Antoine. Pendant cetteY période Jeannot en profite pour terminer son apprentissage d'abord comme toute la famille, chez PARFAIT et ensuite va peaufiner son métier chez notre ami de toujours Zouzou SERFATY à la rue de Tlemcen.

Les sucés de Luis LOPEZ, leur permirent de compléter le tableau de marche par l'acquisition d'un autre Salon de Coiffure mais là noblesse oblige et suivant les conseils de son ami ANTOINE de PARIS, de s'installer en pleine ville et c'est à la rue Lamartine qu'ils s'installent. Luis et sa belle - soeur Angèle ne tardèrent pas à vite progresser dans ce quartier chie.

La Maman GUARINOS s'occupait bien entendu de toute l'intendance et des tâches ménagères de tout ce beau monde.

Lucie et Luis en profitèrent pour donner naissance à un garçon et deux filles Si le garçon Robert , pour raison de santé, ne persiste pas dans la profession par contre ses deux soeurs Huguette et Jacqueline furent les dignes successeurs de la famille Lopez. Jeannot GUARINOS se sentant quant à lui prêt, il ouvrit son salon de Coiffure à la rue de Tlemcen à côté du Bar Blanco , ce qui permettait souvent aux supporters du CALO, d'aller jeter un coup d'oeil soit sur l'Echo d'Oran soit sur l'Echo du Soir, lire les derniers résultats des équipes de foot et bien commenter ces matchs avec beaucoup de passion .

Voilà une grande famille de Saint - Antoine, qui a fait honneur par leurs qualités professionnelles et par leurs comportement dans la vie de tous les jours par une extrême gentillesse et d'une correction exemplaire.

POUR TOUT CELA MERCI A CETTE FAMILLE

 

 


Liberté Club de Boules

La rue de Tlemcen était le point de passage vers les quartiers sud-ouest d la ville d'Oran. L'animation régnait en permanence. Ce fût dans un premier temps le passage des Tramways sur rails et ensuite les Trolleybus avec leurs perches collées au câble électrique. Ces moyens de transports étaient fortement uûlisés par la population habitant les quartiers périphériques. Et particulièrement le dimanche, la rue de Tlemcen était envahie par une foule nombreuse qui se ait au stades Monréal ou aux arènes d'Eckmühl.

Il existait aussi le terraîn dejeu de boules au Bd Ganay. C'était le rendez­des revaitês et des plus jeunes également. Chaque boule bîen placée était récompensée par une anisette bien fraîche. Il était dangereux d'être bon joueur de boules....

--------------------------------------------­

Il me faut parler du stade MAGENTA. Il se trouvait entre la rue Clovis le camp ST PHILIPE. Ce stade était propriété de l'année. Il y avaît un terrain de football réglementaire, entouré d'une très belle piste d'athlétisme. Et sur un niveau légèrement surélevé les différents terrains pour les lancés.et les sauts, ainsi qu'un terrain de basket et un aube de vollly-ball Toutes les rencontres militaires avaient lieu sur ce stade, championnats, coupes inter-armés, etc. .... Et le spectacle était merveilleux, lorsque la période des finales arrivait. Tout se déroulait en présence de Vétat-major au complet ainsi que de nombreux officiers supérieurs. Sans oublier les musiques militaires, soit les zouaves, la légion ou la marine nationale.

Souvent le dimanche matin des rencontres scolaires se disputaient sur ce stade. Et parfois des manifestations sportives civiles avaient lieu. Par exemple au début des années 40, le combat de boxe entre Marcel CERDAN et un boxeur noir américain. L'Américain ne resta debout que le temps de deux rounds.

Le grands évènements sportifs militaires eurent lieu sur ce stade. Il faisait partie intégrante du quartier ST ANTOINE et aussi sa fierté...



 

La seule chose que nous avons de notre Société de Boules..fierté du Quartier
Lieutenant Escaplez dit BOUBOULE
Les frères Playboys "Ferry", admirer François à gauche, garni de bijoux, la main sur sa veste, le "véritable oranais"...

Les Anciens du Calo - le Foot à Oran

 
 
 
 
 
 
 
 

webmestre